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A Genève, couvrez cette publicité que je ne saurais voir

En ville de Genève, le lancement de la campagne afin d’interdire l’affichage commercial dans les rues voit s’opposer les tenants de la décroissance à ceux de la liberté économique

En 2017, à la suite d’un changement de concession publicitaire, la ville se retrouvait vierge de tout affichage durant plus de deux semaines. — © SALVATORE DI NOLFI / KEYSTONE
En 2017, à la suite d’un changement de concession publicitaire, la ville se retrouvait vierge de tout affichage durant plus de deux semaines. — © SALVATORE DI NOLFI / KEYSTONE

C’est une première mondiale qui prendra place en ville de Genève le 12 mars prochain et qui sera particulièrement scrutée par les milieux de la publicité. Après l’aboutissement d’un référendum lancé par la droite, la population se prononcera sur l’initiative «Genève zéro pub, libérons nos rues de la publicité commerciale», qui vise à bannir la publicité mercantile des panneaux présents dans l’espace public dès 2025. L’affichage institutionnel, associatif et culturel resterait autorisé, tout comme la promotion sponsorisée de manifestations.

Et la question essaime loin à la ronde. Ainsi, si Nantes, Grenoble, Berlin ou São Paulo ont déjà franchi le pas d’une restriction partielle ou totale de réclames dans leurs rues, le bannissement de la publicité a récemment agité les villes de Lausanne et Zurich, jusqu’ici sans succès. Dans le canton de Genève, la commune de Vernier a décidé de proscrire les affiches commerciales, mais la population ne se prononcera pas sur le sujet: le référendum s’y opposant n’ayant pas abouti.

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