Salaire minimum : la droite diffusait la peur, la gauche aide la population
Un premier rapport a été publié sur la mise en place du salaire minimum à Genève : pas d’apocalypse promis par la droite et pas d’impact négatif global du salaire minimum sur le taux de chômage. Certes, un faible impact négatif sur le chômage chez les jeunes mais qui disparaîtra avec le temps. Mais pour les employé·es des secteurs où les salaires étaient inférieurs au salaire minimum, son introduction n’a pas eu d’effet sur le chômage… mais a augmenté leurs salaires !
À chaque votation en faveur de mesures sociales, la droite nous promet le pire mais les prophéties ne se réalisent pas. On voit que leurs discours basés sur la peur ne sont que du vent. Leur dogme du libre marché est loin de la réalité des effets de leurs politiques sur les locataires, sur les employé·es, sur les classes populaires et moyennes qui paient leurs assurances-maladie. Leurs seules propositions sont des baisses d’impôts qui ne profitent qu’aux plus riches mais restent marginales pour les classes moyennes tout en affaiblissant les services publics au bénéfice de toutes et tous.
À l’inverse, la gauche propose des solutions basées sur l’espoir. Elle démontre que réguler le marché est une solution efficace pour lutter contre la précarité et favoriser le partage de richesses. Elle donne du pouvoir à celles et ceux qui en ont le moins. Elle s’attaque à la hausse du coût de la vie, cherche à stopper et diminuer les prix des loyers, les primes d’assurance maladie. En aidant les classes populaires et moyennes, elle diminue les inégalités de classe et de genre par le haut. Ce sera encore le cas le 3 mars à venir avec l’initiative pour une 13e rente AVS ou avec le projet défendu pour une caisse d’assurance maladie publique et unique.
Arnaud Moreillon, membre du comité du PSVG
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